Jean-François Millet (French): October 4, 1814 – January 20, 1875) was a French artist
and one of the founders of the Barbizon
school in
rural France. Millet is noted for his paintings of
peasant farmers and can be categorized as part of the Realism
art movement.
Toward the end of his career he became increasingly
interested in painting pure landscapes. He is known best
for his oil paintings but is also noted for his
pastels, conte
crayon drawings,
and etchings.

The Angelus
The Angelus, 1857–1859, Musée
d'Orsay, Paris
The painting was commissioned by
Thomas Gold Appleton, an American art
collector based
in Boston,
Massachusetts.
Appleton previously studied with Millet's friend, the
Barbizon painter Constant
Troyon.
It was completed during the summer of 1857. Millet added
a steeple and changed the initial title of the work, Prayer
for the Potato Crop to The Angelus when the
purchaser failed to take possession of it in 1859.
Displayed to the public for the first time in 1865, the
painting changed hands several times, increasing only
modestly in value, since some considered the artist's
political sympathies suspect. Upon Millet's death a
decade later, a bidding war between the US and France
ensued, ending some years later with a price tag of
800,000 gold francs.
The disparity between the apparent value of the
painting and the poor estate of Millet's surviving
family was a major impetus in the invention of the droit
de suite,
intended to compensate artists or their heirs when
works are resold.
Jean-François Millet,
né le 4 octobre 1814 au hameau
de Gruchy et
mort le 20 janvier 1875 à Barbizon,
est un artiste-peintre réaliste, pastelliste, graveur et dessinateur français du xixe siècle,
l’un des fondateurs de l’école
de Barbizon.
Il est célèbre notamment pour ses scènes champêtres et paysannes réalistes.
Jean-François Millet est le fils de Jean Louis Nicolas
Millet (originaire de Saint-Germain-le-Gaillard)
et de Aimée Henriette Adélaïde Henry. Il est né à
Gruchy, hameau de Gréville-Hague,
commune intégrée à la commune nouvelle française de La Hague depuis
le 1er janvier 2017. Aîné d'une famille
nombreuse de paysans, berger dans
son enfance et plus tard laboureur,
il est élevé dans un milieu éclairé. Notamment grâce à
son oncle, curé lettré1, il lit la Bible,
mais aussi Montaigne, La Fontaine, Homère et Virgile, Shakespeare, Milton, Chateaubriand et Victor Hugo2.
Il travaille à la ferme familiale jusqu'en 1834, puis,
doué en dessin, il est envoyé à Cherbourg par son père,
grâce à des relations dans la bourgeoisie locale, pour
apprendre le métier de peintre auprès de Paul Dumouchel et
de Théophile Langlois de Chèvreville3. À cette époque,
s'ouvre le musée Thomas-Henry,
et Millet s'y exerce en copiant les toiles de maîtres et
s'initie aux maîtres hollandais et espagnols.
Le conseil municipal de Cherbourg et le conseil général de la Manche lui
octroient ensuite une pension pour qu'il puisse
continuer son apprentissage à Paris. Il s'y installe en
1837 et étudie à l'École
des beaux-arts à partir du 27
mars2 dans l'atelier
du peintre Paul Delaroche.
Deux ans plus tard, il est 18e sur 20 au
premier essai pour le prix de Rome.
Il perd alors sa bourse et doit quitter les Beaux-Arts.
Il revient à Cherbourg où il vit de la vente de quelques
portraits de proches et de bourgeois, ainsi que de
peintures érotiques1. Son portrait de
l'ancien maire de Cherbourg, le colonel Javain, est
refusé par le conseil municipal. Il se marie en 1841
avec Pauline Ono, fille de tailleur, qui meurt 3 ans
plus tard d'une tuberculose.
De retour à Paris, il se détourne du modèle officiel à
la mode après 1840, et subit
l’influence d’Honoré Daumier.
Il expose au Salon à partir de 1842. À Cherbourg, il
rencontre Catherine Lemaire, ancienne servante, qu'il
épouse en 1853. Elle lui donnera neuf enfants. En 1847,
son Œdipe détaché de l'arbre par un berger attire
l'œil des critiques parisiens.
Au Salon de 1848, il expose Le Vanneur, qu'Alexandre Ledru-Rollin lui
achète pour cinq cents francs. C'est la première œuvre
inspirée par le travail paysan, veine qu'il développe à
partir de 1849 en s'installant à Barbizon avec Charles Jacque pour
s’appliquer à peindre beaucoup de scènes rurales souvent
poétiques. Là naissent Les Botteleurs (1850), Des
Glaneuses (1857), L'Angélus (1859), La
Tondeuse de moutons (1861) et La Bergère (1864),
des peintures qu'il classe dans l'influence du courant
réaliste, glorifiant l'esthétique de la paysannerie. Un
rapide retour dans la Hague en 1854, à la suite du décès
de sa mère, lui inspire Le Hameau Cousin, La
Maison au puits, Le Puits de Gruchy, une
première version du Bout du village… En 1860,
Jean-François Millet s'inspire de l'œuvre Madame Bovary de Gustave Flaubert pour
sa peinture La Leçon de couture[réf. nécessaire].
Peu à peu, il délaisse les seules scènes de travail
paysan pour s'intéresser davantage aux ambiances, aux
paysages. Alors que les Prussiens envahissent la France,
Millet revient avec sa famille à Cherbourg, en 1870
durant un an et demi, avant de retourner à Barbizon. À
cette époque, il travaille davantage les jeux de
lumière, la pénombre et le clair-obscur, signant un
travail annonciateur de l'impressionnisme, à travers les
tableaux de L'Église de Gréville, Le Prieuré
de Vauville ou du Bateau de pêche, ou même,
avec Le Rocher du Castel, proche des recherches
de Paul Cézanne.
Il meurt à Barbizon en Seine-et-Marne,
le 20 janvier 18754, et est enterré
dans le cimetière communal qui, à l'époque, était à Chailly-en-Bière,
Barbizon n'étant qu'un hameau de cette commune jusqu'en
1903.
Sa maison à Barbizon est au no 29 de la
Grande Rue, il l'occupa de 1849 à 1875. Elle est devenue
un musée en 1922.
Ses tableaux, comme Des Glaneuses (1857), dépeignant les
plus pauvres des femmes de la campagne se penchant pour
glaner les restes d'un champ moissonné, sont une
présentation forte de la classe paysanne qui résonne
encore à ce jour (Des Glaneuses sont conservées à
Paris au musée d'Orsay).
Son Angélus (1858) a été très
largement reproduit sur différents objets et supports et
copié ou réinterprété par d'autres artistes des xixe et xxe siècles. Salvador Dalí en
particulier a été fasciné par ce travail, lui consacrant
tout un livre, El Mito Tragico De El Angelus De
Millet5. Des variations
de ce tableau de Millet apparaissent dans plusieurs de
ses propres peintures.
Millet est un peintre réaliste qui a eu une grande
influence sur des impressionnistes comme Claude Monet et Camille Pissarro,
ainsi que sur Vincent van Gogh,
qui a interprété certaines de ses scènes rurales. Son
œuvre a également influencé l'autrichien Albin Egger-Lienz.
Sa maison natale,
au village de Gruchy dans la commune de Gréville-Hague,
a été reconstruite à l’identique et meublée comme une
maison paysanne du xixe siècle.
On y peut découvrir de nombreuses copies de ses
tableaux.
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