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Item
1649
Artist
Jean-François Millet
Origine
France
Description

L'angélus - The Angelus

Condition*
Beautiful condition -
Measurements
OOil on canvas - 22x16 inch - Frame  30x24 inch - gold-beige wood
Photography
Provided by Antique, collectibles & Vintage Interchange
Location
Montréal, Canada
Valued

Original Art including Frame*: Suggested Price: $150.00 CA.(*Estimated replacement price of original frame: $45.00 CA)    

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     Jean-François Millet  (1814-1875) :

Jean-François Millet (French): October 4, 1814 – January 20, 1875) was a French artist and one of the founders of the Barbizon school in rural France. Millet is noted for his paintings of peasant farmers and can be categorized as part of the Realism art movement. Toward the end of his career he became increasingly interested in painting pure landscapes. He is known best for his oil paintings but is also noted for his pastels, conte crayon drawings, and etchings.

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The Angelus

The Angelus, 1857–1859, Musée d'Orsay, Paris

The painting was commissioned by Thomas Gold Appleton, an American art collector based in Boston, Massachusetts. Appleton previously studied with Millet's friend, the Barbizon painter Constant Troyon. It was completed during the summer of 1857. Millet added a steeple and changed the initial title of the work, Prayer for the Potato Crop to The Angelus when the purchaser failed to take possession of it in 1859. Displayed to the public for the first time in 1865, the painting changed hands several times, increasing only modestly in value, since some considered the artist's political sympathies suspect. Upon Millet's death a decade later, a bidding war between the US and France ensued, ending some years later with a price tag of 800,000 gold francs.

The disparity between the apparent value of the painting and the poor estate of Millet's surviving family was a major impetus in the invention of the droit de suite, intended to compensate artists or their heirs when works are resold.

 

Jean-François Millet, né le 4 octobre 1814 au hameau de Gruchy et mort le 20 janvier 1875 à Barbizon, est un artiste-peintre réaliste, pastellistegraveur et dessinateur français du xixe siècle, l’un des fondateurs de l’école de Barbizon. Il est célèbre notamment pour ses scènes champêtres et paysannes réalistes.

Jean-François Millet est le fils de Jean Louis Nicolas Millet (originaire de Saint-Germain-le-Gaillard) et de Aimée Henriette Adélaïde Henry. Il est né à Gruchy, hameau de Gréville-Hague, commune intégrée à la commune nouvelle française de La Hague depuis le 1er janvier 2017. Aîné d'une famille nombreuse de paysans, berger dans son enfance et plus tard laboureur, il est élevé dans un milieu éclairé. Notamment grâce à son oncle, curé lettré1, il lit la Bible, mais aussi MontaigneLa FontaineHomère et VirgileShakespeareMiltonChateaubriand et Victor Hugo2.

Il travaille à la ferme familiale jusqu'en 1834, puis, doué en dessin, il est envoyé à Cherbourg par son père, grâce à des relations dans la bourgeoisie locale, pour apprendre le métier de peintre auprès de Paul Dumouchel et de Théophile Langlois de Chèvreville3. À cette époque, s'ouvre le musée Thomas-Henry, et Millet s'y exerce en copiant les toiles de maîtres et s'initie aux maîtres hollandais et espagnols.

Le conseil municipal de Cherbourg et le conseil général de la Manche lui octroient ensuite une pension pour qu'il puisse continuer son apprentissage à Paris. Il s'y installe en 1837 et étudie à l'École des beaux-arts à partir du 27 mars2 dans l'atelier du peintre Paul Delaroche. Deux ans plus tard, il est 18e sur 20 au premier essai pour le prix de Rome. Il perd alors sa bourse et doit quitter les Beaux-Arts.

Il revient à Cherbourg où il vit de la vente de quelques portraits de proches et de bourgeois, ainsi que de peintures érotiques1. Son portrait de l'ancien maire de Cherbourg, le colonel Javain, est refusé par le conseil municipal. Il se marie en 1841 avec Pauline Ono, fille de tailleur, qui meurt 3 ans plus tard d'une tuberculose.

De retour à Paris, il se détourne du modèle officiel à la mode après 1840, et subit l’influence d’Honoré Daumier. Il expose au Salon à partir de 1842. À Cherbourg, il rencontre Catherine Lemaire, ancienne servante, qu'il épouse en 1853. Elle lui donnera neuf enfants. En 1847, son Œdipe détaché de l'arbre par un berger attire l'œil des critiques parisiens.

Au Salon de 1848, il expose Le Vanneur, qu'Alexandre Ledru-Rollin lui achète pour cinq cents francs. C'est la première œuvre inspirée par le travail paysan, veine qu'il développe à partir de 1849 en s'installant à Barbizon avec Charles Jacque pour s’appliquer à peindre beaucoup de scènes rurales souvent poétiques. Là naissent Les Botteleurs (1850), Des Glaneuses (1857), L'Angélus (1859), La Tondeuse de moutons (1861) et La Bergère (1864), des peintures qu'il classe dans l'influence du courant réaliste, glorifiant l'esthétique de la paysannerie. Un rapide retour dans la Hague en 1854, à la suite du décès de sa mère, lui inspire Le Hameau CousinLa Maison au puitsLe Puits de Gruchy, une première version du Bout du village… En 1860, Jean-François Millet s'inspire de l'œuvre Madame Bovary de Gustave Flaubert pour sa peinture La Leçon de couture[réf. nécessaire].

Peu à peu, il délaisse les seules scènes de travail paysan pour s'intéresser davantage aux ambiances, aux paysages. Alors que les Prussiens envahissent la France, Millet revient avec sa famille à Cherbourg, en 1870 durant un an et demi, avant de retourner à Barbizon. À cette époque, il travaille davantage les jeux de lumière, la pénombre et le clair-obscur, signant un travail annonciateur de l'impressionnisme, à travers les tableaux de L'Église de GrévilleLe Prieuré de Vauville ou du Bateau de pêche, ou même, avec Le Rocher du Castel, proche des recherches de Paul Cézanne.

Il meurt à Barbizon en Seine-et-Marne, le 20 janvier 18754, et est enterré dans le cimetière communal qui, à l'époque, était à Chailly-en-Bière, Barbizon n'étant qu'un hameau de cette commune jusqu'en 1903.

Sa maison à Barbizon est au no 29 de la Grande Rue, il l'occupa de 1849 à 1875. Elle est devenue un musée en 1922.

Ses tableaux, comme Des Glaneuses (1857), dépeignant les plus pauvres des femmes de la campagne se penchant pour glaner les restes d'un champ moissonné, sont une présentation forte de la classe paysanne qui résonne encore à ce jour (Des Glaneuses sont conservées à Paris au musée d'Orsay).

Son Angélus (1858) a été très largement reproduit sur différents objets et supports et copié ou réinterprété par d'autres artistes des xixe et xxe sièclesSalvador Dalí en particulier a été fasciné par ce travail, lui consacrant tout un livre, El Mito Tragico De El Angelus De Millet5. Des variations de ce tableau de Millet apparaissent dans plusieurs de ses propres peintures.

Millet est un peintre réaliste qui a eu une grande influence sur des impressionnistes comme Claude Monet et Camille Pissarro, ainsi que sur Vincent van Gogh, qui a interprété certaines de ses scènes rurales. Son œuvre a également influencé l'autrichien Albin Egger-Lienz.

Sa maison natale, au village de Gruchy dans la commune de Gréville-Hague, a été reconstruite à l’identique et meublée comme une maison paysanne du xixe siècle. On y peut découvrir de nombreuses copies de ses tableaux.


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